


Assistante en psychologie
Étudiante en orthopédagogie




Pour le cours d’Intelligence en question, donné à l'HE2B Defré pour la Spécialisation en Orthopédagogie, il nous a été demandé de regarder la vidéo « Les pouvoirs du cerveau, notre intelligence dévoilée », un documentaire réalisé par Amine Mestari en 2015, et diffusé sur ARTE France.
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Il fallait ensuite prendre des notes afin de mettre en avant ce qui nous a intéressés. Je vous présente donc ci-dessous mes notes, formant un résumé de ce documentaire. Une synthèse sous forme d'images vous sera ensuite proposée.




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L’intelligence nous permet de forger les outils pour comprendre l’infiniment petit et l’infiniment grand.
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Depuis toujours, on analyse et mesure l’intelligence. On a pu observer que notre intelligence individuelle n’augmenterait pas.
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Il s’agit de faire le lien, d’assembler les différents éléments. Pour comprendre l’intelligence, il faut la fractionner, en découvrir toutes les différentes facettes.
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Dans un premier temps, on a cru qu’il fallait mesurer la vitesse à laquelle le cerveau réagit.
Afin de savoir si notre intelligence aurait évolué ou non ces dernières années, on va comparer notre temps de réaction avec celui de nos ancêtres. On a donc comparé différentes études faites sur différentes années : les résultats ont montré que les gens sont de plus en plus lents !
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Pour mesurer ce temps de réaction : des sujets voient sur un écran des points et ils doivent dire le plus vite possible si ces points apparaissent à gauche ou à droite en appuyant sur un bouton en fonction. Il s’agit d’une information simple à traiter, pas d’un réflexe.
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L’intelligence est-elle égale à vitesse ? Si oui, nous serions donc moins intelligents qu’au 19e siècle (le siècle des grandes inventions). Mais alors, notre intelligence déclinerait, serait-elle en panne ?
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Qu’en est-il de l’intelligence des hommes préhistoriques ? C’est assez difficile de savoir, on ne peut qu’observer la boite contenant le cerveau. Selon les analyses, on observe des différences par rapport à aujourd’hui.
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Y a-t-il alors un lien entre la taille du cerveau et la complexité des comportements ? L’homme de Cro-Magnon est celui avec la plus grosse cervelle, cela signifierait-il qu’ils étaient les plus intelligents ? Cela signifie en tout cas qu’ils avaient l’intelligence pour s’adapter à leur milieu de vie.
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Dans notre vie quotidienne, nous sommes amenés à évaluer l’intelligence des gens qui nous entourent : sont-ils rapides dans leurs réponses, y a-t-il une pertinence dans leurs actions, un tel est-il intelligent en comparaison de tel autre ?
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C’est ainsi qu’Alfred Binet eut l’idée de la création du Quotient Intellectuel. Il serait alors possible de détecter les enfants en difficultés scolaires en évaluant l’intelligence par le raisonnement, la compréhension et la mémoire.
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Il crée donc un outil capable de recenser les problèmes caractéristiques de chaque âge, qu’il appellera le QI classique (âge intellectuel / âge réel x 100). Il s’agira donc de regarder si l’enfant est en avance par rapport aux gens de son âge ou en retard. Afin d’interpréter ces tests de QI, il faudra veiller à mettre en rapport ses résultats avec l’environnement de l’individu.
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Selon l’effet Flynn : avant, on réussissait aux tests de QI avec 30 réponses juste sur 60 tandis que maintenant avec 45 sur 60.
On réussit donc mieux les tests de QI aujourd’hui, pas parce qu’on est plus intelligent, mais parce qu’on est plus familier des testings ! Nous avons un meilleur environnement, une meilleure éducation. On est préparé à passer un test de nos jours. Notre intelligence est donc comme un muscle qu’on a entrainé afin de révéler tout notre potentiel.
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Cependant, les résultats de QI stagnent de nos jours car presque tout le monde est scolarisé. On plafonne donc, il n’y a plus d’évolution possible à moins que la pédagogie ne change.
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Plutôt que de mesurer ce que l’intelligence produit, intéressons-nous à l’organe qui produit l’intelligence : à quoi ressemble un cerveau intelligent ? Où se niche l’intelligence dans le cerveau ?
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Il n’y a pas un seul endroit dans le cerveau qui soit le centre de l’intelligence. La communication entre l’avant et l’arrière du cerveau est très importante pendant la résolution de problèmes. On a pu observer qu’il existe plusieurs zones du cerveau qui s’activent pendant les tests d’intelligence, mais qu’au plus ces zones s’activaient, au moins les résultats étaient bons !
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Un cerveau intelligent serait alors un cerveau qui fonctionne moins. Il s’agirait de résoudre un problème en faisant un minimum d’efforts. Ce sont alors les transmissions qui sont plus efficaces entre les différentes zones du cerveau.
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Pour le savoir, on mesure l’activité électrique du cerveau pendant la résolution de problèmes et on observe les bugs de l’intelligence.
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On observe alors qu’il existe des chemins neuronaux différents pour la résolution d’une même tâche. L’inhibition est le processus clé de l’intelligence, car il nous permet de nous résister à nous-mêmes. Pour résoudre un problème, on sollicite donc différentes zones, parfois en compétition les unes avec les autres, et c’est à ce moment-là que l’inhibition joue un rôle important.
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Des recherches ont également montré l’importance de la myéline dans la formation du cerveau et donc dans l’intelligence. Cependant, ces dernières années, la formation de la myéline est perturbée à cause de la pollution. L’homme a donc fait évoluer son monde grâce à l’intelligence, mais cette évolution pourrait également déclencher le déclin de l’intelligence de l’homme.
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On pensait que nos processus mentaux étaient dus aux processus électriques des neurones, mais selon certaines recherches, ce n’est pas la seule chose qui jouerait. Les cellules gliales joueraient aussi un rôle : certaines fabriquent la myéline, d’autres nourrissent les neurones. On appelle ces dernières astrocytes.
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Des expériences dans le cerveau d’Einstein ont montré qu’il avait plus d’astrocytes. On pense alors que ces astrocytes auraient un rôle clé dans l’intelligence. Elles servent à beaucoup de choses, mais n’étaient pas prises au sérieux avant, jusqu’à ce qu’on découvre qu’un astrocyte contrôle des centaines de neurones.
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Une expérience a été réalisée afin d’en vérifier la portée : un astrocyte humain a été greffé chez une souris. Un an après, on a pu observer que la greffe a envahi tout le cerveau de la souris. Ces souris ont alors une meilleure mémoire ainsi qu’un meilleur apprentissage.
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Les astrocytes ont donc un rôle clé dans notre intelligence, au niveau de la mémoire et de l’apprentissage.
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Cela vient de nos gènes : nous sommes influencés par nos gènes, pas déterminés. Les gènes nous donnent un potentiel et l’environnement nous permet de l’exprimer.
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Une expérience a été réalisée : on a fait passer des tests à des jumeaux. On a pu observer que leurs résultats étaient très proches.
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Existe-t-il des gènes de l’intelligence ? Les chercheurs s’emploient à les trouver, mais ils semblent être très difficiles à trouver. Il semblerait que beaucoup de gènes influenceraient l’intelligence. On pourrait donc observer des effets différents en fonction de la zone par laquelle le gène de l’intelligence s’exprime.
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Attention cependant à ne pas croire que l’intelligence soit essentiellement héréditaire !
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Mais alors... Peut-on réduire l’homme à sa seule intelligence alors que l’intelligence elle-même a de multiples facettes ? Y a-t-il une intelligence ou plusieurs intelligences ? Est-ce une échelle unique ?
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Pour résoudre un problème, on utilise plusieurs manières de raisonner ! La créativité est un processus de raisonnement fondamentalement différent. Il existerait alors deux réseaux qui coopèrent (l’intelligent et le créatif) pour résoudre les problèmes.
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AU FOND, ÊTRE INTELLIGENT, NE SERAIT-CE PAS RÉFLÉCHIR DE
FACON PLURIELLE, AVOIR PLUSIEURS GRILLES DE COMPRÉHENSION DU MONDE ?




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Ma réflexion personnelle et professionelle
Il nous a ensuite été demandé de choisir entre deux possibilités de travail. Personnellement, il m'a semblé intéressant de vous proposer ma réflexion personnelle et professionnelle du cours.
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Vous pouvez donc la retrouver sous forme de vidéo :
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Bibliographie :
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Jacquet, E. (2020). Cours d'Intelligence en question. Spécialisation en Orthopédagogie. HE2B Defré, Uccle.