Assistante en psychologie
Étudiante en orthopédagogie
Dans le cadre du cours de "Sociologie du handicap et des personnes à besoins spécifiques, contexte sociétal et familial" donné à l'HE2B Defré, pour la Spécialisation en Orthopédagogie, il nous a été demandé, dans un premier temps, de réaliser une réflexion personnelle par rapport à un documentaire visionné.
Dans un second temps, une réflexion personnelle par rapport aux apports du cours du point de vue personnel et professionnel sera proposée.
Photo du portait d'Héloïse, tirée du site suivant :
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https://tv-programme.com/extra-ordinaires_documentaire/
Le documentaire visionné fut le suivant : "Extra-ordinaires" réalisé par Sarah Lebas, Damien Vercaemer et Damien Pasinetti.
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Pour le visionner, vous pouvez cliquer sur la photo.
Dans un premier temps, un résumé personnel du documentaire vous sera proposé. Dans un second temps, vous pourrez retrouver une réflexion personnelle concernant l'insertion en milieu professionnel.
Il s’agit d’un film parcourant la vie de différents profils :
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Laura, jeune fille porteuse de trisomie 21
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Aymeric, jeune garçon autiste sévère
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Héloïse, jeune adolescente autiste Asperger
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Magalie, autiste Asperger et maman de Julien, autiste sévère
Résumé du film « Extra-Ordinaires » :
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Âgée de 23 ans, vit avec sa maman et son beau-père, très proche de sa maman.
Elle a toujours voulu être comme les autres et se voit comme une personne, pas une personne handicapée, ayant des rêves comme tout le monde. Cependant, ce n’est pas toujours facile à cause du regard des autres.
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Elle a étudié en enseignement ordinaire et possède un diplôme. Malgré cela, trouver un emploi reste très difficile. Elle a finalement été embauchée en tant qu’hôtesse d’accueil dans une entreprise travaillant avec des autistes et est consciente de la chance qu’elle a de réaliser ce travail.
Laura insiste sur les droits qu’ont les personnes handicapées dans la société. Elle est consciente d’avoir beaucoup de chance de pouvoir s’exprimer malgré son handicap et que tous n’ont pas cette possibilité, les amenant à être placés au sein d’institutions.
Les parents sont souvent le dernier rempart entre l’exclusion et les enfants porteurs de handicap, ce qui les amène à devenir souvent très protecteurs.
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Laura nous présente un ami, Dimitri, qui est également porteur de trisomie 21. Elle l’encourage à parler et à s’entrainer.
Laura
Qu'est-ce que l'inclusion professionnelle ?
Il s'agit de l'une des méthodes utilisées pour permettre
L'INSERTION PROFESSIONNELLE
L'inclusion :
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l'entreprise va adapter son fonctionnement et le poste du travailleur pour que les conditions de travail soient les plus optimales possibles
L'intégration :
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le travailleur va devoir s'adapter aux conditions de travail et va devoir développer ses compétences pour répondre aux objectifs de l'entreprise
Bibliographie :
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Jouret, J. (2018). Insertion, intégration, inclusion. En ligne http://formation-travail-handicap.fr/2018/01/insertion-integration-inclusion.html#:~:text=L%27insertion%20professionnelle%20regroupe%20la%20notion%20d%27int%C3%A9gration%20professionnelle%20et,int%C3%A9gration%20et%20inclusion%20n%27ont%20pas%20le%20m%C3%AAme%20sens.
Aymeric
Âgé de 17 ans, vit avec sa maman et son papa.
Étant petit, il vivait dans son monde, dans le silence. Il s’exprimait avec beaucoup de colère du fait de ne pas savoir parler. Ses parents relatent des troubles sensoriels, des troubles du comportement ainsi que des difficultés à communiquer tout au long de son enfance.
Aymeric défit alors tous les pronostics en allant au collège et en passant son CAP en tant que jardinier. Bien que ses parents le soutiennent énormément, il doit à présent continuer son combat seul.
Aymeric possède un centre d’intérêt obsessionnel : la météo. Ses parents expliquent que cela l’éloigne des autres et que ce centre d’intérêt constitue du temps qu’il ne consacrera pas à ses études.
Aymeric tente de se frayer un chemin vers la normalité, en apprenant notamment à se comporter dans la vie quotidienne. Il rêve d’indépendance. Il a justement trouvé un stage rémunéré dans le domaine de la nature qui lui a toujours plu, ce qui lui permet de trouver une certaine autonomie et de recevoir ses premiers salaires. Il ne lui manque plus qu’une amoureuse et il sera comblé.
À l’annonce du diagnostic, les médecins le condamnaient du fait de son silence. Ses parents se sont alors renseignés sur les méthodes existantes, notamment au Canada. Ils commencèrent à stimuler Aymeric sur base des méthodes TEACH. Petit à petit, ils réussirent finalement à le faire sortir du silence à l’âge de 5 ans.
Héloïse
Âgée de 13 ans, vit avec sa maman.
Elle est hypersensible aux bruits et aux odeurs, et est incollable en animaux marins. Elle explique qu’elle ne voit pas le monde de la même manière que les personnes ordinaires et se questionne sur certaines pratiques, comme par exemple le mensonge.
La maman d’Héloïse a arrêté de travailler pour pouvoir s’occuper de sa fille et l’accompagner pour tous les gestes du quotidien. Elle explique qu’elle souhaite la rendre la plus autonome possible, et se bat pour son avenir. Sa maman est une motivation pour Héloïse.
Une des plus grandes difficultés d’Héloïse est la reconnaissance ainsi que l’expression des émotions. Pour cela, elle est aidée par une psychologue.
Concernant son parcours scolaire, ce fut un parcours du combattant. Actuellement en troisième, elle fut victime d’exclusion scolaire avant d’en arriver là. Il est important de se battre afin de faire comprendre à l’école que l’enfant est capable.
Aujourd’hui scolarisée dans une école sensibilisée au handicap, Héloïse a pu se scolariser en enseignement ordinaire et rencontrer d’autres camarades de classe. Elle se sociabilise énormément, et souhaite aller vers les autres.
Afin de l’aider à comprendre les codes sociaux, une auxiliaire de vie scolaire reste en permanence auprès d’elle dans le but de la guider, mais aussi de la protéger d’éventuelles moqueries.
Afin de favoriser son intégration sociale, Héloïse explique à sa classe son handicap ainsi que ce que cela implique. Elle leur demande également de ne pas se moquer et de ne pas hésiter à venir lui parler et expliquer les choses.
Héloïse est consciente de la chance qu’elle a de pouvoir être scolarisée en enseignement ordinaire et d’avoir pu rencontrer un directeur d’école ouvert à la différence. Elle se questionne sur ce que vivent d’autres autistes et se demande s’ils ont la même chance qu’elle.
Magalie
Vit actuellement seule avec son fils, séparée du papa
Magalie n’a découvert son handicap qu’à l’âge de 38 ans. Cela a bouleversé sa vie. Avant cela, elle est allée à l’école en enseignement ordinaire et y a professé pendant 8 ans. Cela a été très compliqué, elle pensait ne jamais y arriver et souffrait de son manque d’autorité. Elle s’est toujours sentie très différente des autres, décalée et maladroite.
Aujourd’hui, elle travaille dans une entreprise, devant un écran et se sent plus à sa place. Les réunions restent une épreuve difficile du fait qu’elle a des difficultés à activer tous ses sens.
Au sein de sa vie personnelle, son handicap lui est très utile pour l’aider à comprendre et anticiper les réactions de son fils, lui-même autiste, même si cela l’amena également à se séparer du papa de Julien, car il était trop difficile pour elle de vivre avec quelqu’un. Une garde alternée fut alors décidée.
Magalie s’inquiète de l’avenir de son fils, et pense qu’il n’aura pas de vie en société. Elle veut qu’il ait la vie la plus autonome possible. Bien que ce soit contre sa volonté, elle dut inscrire son fils dans un centre spécialisé dans l’autisme, car il fut déscolarisé à l’âge de 7 ans.
Ce documentaire nous amène à comprendre que leur monde n’est pas si différent du nôtre et qu’il suffit de pouvoir les laisser s’exprimer. Ces différents portraits représentent ainsi la voix de ceux qui n’osent ou ne savent pas s’exprimer.
Réflexions personnelles par rapport à l’inclusion professionnelle :
Tout au long du film, ce qui m’a principalement marqué fut « la chance de pouvoir travailler malgré leur handicap » que mirent en avant les différents profils.
Tous semblaient conscients que très peu de personnes présentant un handicap accèdent finalement à ce monde professionnel.
Le film permit de découvrir différents parcours de vie. Certains s’étaient déjà insérés dans la vie professionnelle, d’autres commençaient à peine et quelques-uns semblaient avoir un avenir très incertain.
Dans tous les cas, « vivre une vie ordinaire, comme tous les autres » était leur rêve. Pour cela, ils ont tous dû se battre face aux discriminations, aux incompréhensions, au manque de moyens mis en place créant des injustices.
Différentes causes expliquant les difficultés d’inclusion ont été relevées. Ainsi, la non-connaissance et incompréhension des autres du handicap et des réactions adaptées pose la première difficulté. Dans un deuxième temps, aucun aménagement n'est proposé pour pallier aux difficultés rencontrées. Ainsi, les difficultés de communication entrent en jeu, jouant un rôle essentiel à la socialisation. Le monde professionnel implique souvent de socialiser avec autrui, il est donc nécessaire de pouvoir permettre aux personnes présentant un handicap de bénéficier d'adaptations.
Pour conclure, l’inclusion professionnelle est encore trop peu rendue possible, même si certaines personnes la permettent en aidant les personnes présentant un handicap. Personnellement, je pense que l'inclusion professionnelle sera rendue possible petit à petit, à la suite de l'inclusion scolaire.
Afin d'exprimer mon ressenti par rapport au cours ainsi que ce que j'en ai retenu, j'ai souhaité réaliser un vidéo :
Si vous souhaitez en savoir plus sur la plaine de jeux inclusive , voici une vidéo explicative :
Bibliographie :
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Jacquet, E. (2020). Cours de Sociologie du handicap et des personnes à besoins spécifiques : contexte sociétal et familial. Spécialisation en Orthopédagogie. HE2B Defré, Uccle.
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