


Assistante en psychologie
Étudiante en orthopédagogie





Au vue des circonstances sanitaires, nous n'avons pu assister qu'à trois SPRP.
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Le premier avait pour thème les familles d'enfants présentant un trouble.
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Le deuxième consistait en la présentation de plusieurs orthopédagogues ainsi que de leurs rôles au sein de domaines variés.
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Le dernier était la continuité du cours d'Ortholudo auquel j'ai participé.
Voici les différentes notes prises au cours de ces différents séminaires :
Des noms d'emprunt pourront être utilisés afin de garantir l'anonymat !
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Handicap et différents troubles d’apprentissage – impact sur les parents, la fratrie, …
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Maman d'un enfant présentant une dyspraxie et TDA.
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Maman d’un jeune adulte (35 ans) porteur d'autisme
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Comment avez-vous vécu l’annonce du handicap ?
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Qu’est-ce qui a été ou est le plus difficile à gérer dans le handicap de votre enfant ?
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Avez-vous ressenti que le regard de votre entourage avait changé lorsque vous avez annoncé le handicap de votre enfant ? Si oui, comment avez-vous vécu ce changement de regard ?
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Avez-vous été soutenu par des professionnels ou des associations dans l’acceptation du handicap ?
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Avez-vous eu ou encore des difficultés à comprendre votre enfant ?
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Votre regard sur votre enfant a-t-il été différent à l’annonce du handicap ?
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Arrivez-vous à soutenir et créer du lien avec votre enfant ?
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Quelles adaptations ont été mises en place à la maison ? à l’école ?
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Qu’est-ce que l’autisme ? trouble de l’interaction sociale + des émotions et sensations + comportements stéréotypés, répétition
On ne sait pas où le trouble va amener (progressions ?) :
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difficile à accepter en tant que parents
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il faut l’accepter pour aller de l’avant
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la différence est là et il faut apprendre à vivre avec cette différence
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l’enfant fonctionne très différemment de soi et il faut apprendre à le connaitre pour pouvoir communiquer et avancer avec lui
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ce n’est pas à l’enfant de s’adapter, c’est à nous de s’adapter à lui
Diagnostic à 10 ans :
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exclu tout le temps des écoles, n’allait pas à l’école
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lui permet de faire ce qu’il veut, aime
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partir de ce qu’il veut faire (des répétitions, intérêts stéréotypés) pour lui apprendre des choses
Les enfants autistes mettent au défi tous les jours, challenge – toujours chercher des choses qui les intéresse pour les faire progresser
Parents ballottés d’un spécialiste à l’autre avant de découvrir le trouble de leur enfants : finalement sont tombés sur une association leur conseillant de faire un test pour l’autisme
Que faire quand on dit, à 10 ans, que l’enfant est autiste sévère ? Soulagement !
Enfin ils peuvent mettre un nom sur ce qui n’allait pas et pouvaient faire quelque chose de plus correcte pour l’aider
parents se sont formés – parcours scolaire très difficile
Ce n’est jamais trop tard pour évoluer, s’améliorer : son enfant a eu les premières interactions sociales à 21 ans !
Il faut toujours laisser une chance, ne jamais abandonner !
Prise en charge ? Centre d’intégration à la communauté la semaine, et revient le week-end
Importance des rituels, plannings !
Les centres d’intérêts changent avec le temps, même s’il y a des centres d’intérêts qui perdurent dans le temps ou des centres d’intérêts qui sont liés à des personnes – par situations
Il existe des tests de dépistage de l’autisme qui permettent déjà de détecter plusieurs difficultés et d’agir en fonction
Important que les parents soient aidés et soutenus pour l’apprentissage de simples tâches quotidiennes : formations
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Expliquer, peur de l’étiquette, communiquer et dialoguer, mettre en place des aménagements en classe (attention : y aller petit à petit)
Dédramatiser le trouble et l’apprivoiser
Exemples aménagements raisonnables :
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Cours écrits à l’ordinateur
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Décomposer les consignes complexes en consignes simples
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Lire les consignes à voix haute
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Varier les outils et varier les supports
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Accepter l’ordinateur en classe
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Vérifier le journal de classe (primaire)
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Donner moins de devoirs
Ne sert à rien de donner plus de devoirs, ne pas surcharger (« il n’écrira jamais bien »)
L’outil numérique super important : indispensable !
L’enfant met trop d’énergie à essayer d’écrire (double tâche, il ne sait pas se concentrer sur autre chose que cet aspect graphique) - permet de rendre les apprentissages accessibles, les évaluations reflètent alors mieux les compétences et connaissances
Ergothérapeute : apprentissage de l’utilisation de l’ordinateur, du clavier, comment classer, etc
APEDA a développé un nouvel outil
La maman pensait que toutes les portes se fermaient pour son enfant, qu’il n’allait rien faire de sa vie - soutien par les professionnels qui lui ont dit de regarder les portes qui s’ouvraient au contraire
L’enfant qui arrive en classe avec son ordinateur doit déjà pouvoir maitriser l’outil - apprentissage externe à l’école
Deuxième enfant HP : pose tout le temps des questions, n’écoute pas la réponse car pense déjà à la question suivante
4ans et demi-5 ans : savait déjà lire seul - parents avaient des doutes mais n’ont pas fait grand-chose à ce moment
A l’école : ennui, socialisation difficile, harcèlement (en secondaire, d’un enseignant)
Test psy HP - la psy a fait sortir le harcèlement lors d’une discussion (enfant s’est confié)
Combat avec l’école à propos du prof : procédure de plainte, difficile
L’enfant s’auto-sabotait au cours de ce prof
Psychothérapie pendant 2 ans + changement d’école
Prise en charge :
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Expliquer le but et l’utilité d’un cours - pourquoi il doit apprendre ça ?
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Différencier vers le haut = challenge - il est suivi par un coach en HP car pensée en arborescence
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Tutorat entre élèves : le mettre en valeur
Parents à besoins spécifiques, c’est :
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Le déni
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La colère face à l’injustice
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Être perdu
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Soutenir son enfant plus que tout
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Devenir spécialiste des besoins spécifiques
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Outiller l’enfant
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Ne pas hésiter à se frotter, à partir au combat
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Burn out scolaire et familial
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Implication
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Faire un transfert, être en résonance avec son enfant
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Reconnaissance face à la bienveillance et investissement des enseignants et professionnels
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Changer l’attente qu’on avait pour ses enfants : adapter son espoir
« Tu veux prendre mon avantage ? prends aussi mon handicap »
Enseignant et parents : travailler absolument sur leur confiance en eux ! - une fois qu’ils ont confiance en eux, ça peut les aider à progresser
Projet numabib (APEDA) : l’e-bibliothèque dys-ferente (numabib.be)
3 enfants : une fille scolarité « normale » + jumeaux (l’un dyspraxie et l’autre HP)
Grand combat pour les accompagner : tous les deux biens dans leur peau et épanouis
Premier enfant : dyspraxique
Premiers signes : à l’école (le dessin du bonhomme, mis de côté pour le geste graphique car difficultés), à la maison (analyse de l’habillage, …)
En tant que parents, on se voile un peu la face
Diagnostic : bilan pluridisciplinaire, neuropédiatre, explications du trouble, acceptation du diagnostic (les papas se voilent plus la face, pensent que le trouble va un jour disparaitre)
Nécessité de se sentir reconnu : reconnaitre pour les parents c’est difficile (Et vous, madame, comment allez-vous ?)
Expliquer à l’enfant de 6 ans, à la fratrie, à la famille plus large = difficile ! Les grands-parents, éducation plus traditionnelle, ne comprenaient pas – se fâchaient sur l’enfant car tenait mal ses couverts, etc - il a fallu que les grands-parents viennent à un colloque et écoutent le témoignage de leur fille pour comprendre
Important d’identifier les difficultés et de mettre ensuite les aménagements en place - importance des consignes !
Organiser la prise en charge par les thérapeutes = parcours du combattant - le rôle de l’ortho ? Faire le lien entre les différents intervenants ?
Triangle de la réussite :

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Intervenante 1 : travaille dans un centre d'hébergement pour trouble mental
Intervenante 2 : enseignante et responsable d'une cellule d'accompagnement auprès d'enfants à besoins spécifiques
Intervenante 3 : travaille dans un centre d'accompagnement pour jeunes présentant un trouble autistique
Intervenante 4 : travaille dans un service d'accompagnement pour malvoyants
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Comment se détacher de sa première formation (psy pour ma part) ? Comment trouver le juste milieu ?
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Les Pilotis depuis 8 ans - centre d’hébergement adulte, avec handicap mental associé à d’autres troubles (ex : troubles du comportement)
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Directrice, se partage les tâches - sont deux directeurs, ne se sentent pas isolés dans leur fonction
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Objectif : accompagner des personnes adultes dans leur quotidien - « je m’habille correctement, je fais les courses, je fais la vaisselle, je fais des projets pour le week-end, … » - petits groupes de 5
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Tranche d’âge entre 18-20 ans et 30-35 ans, et les professionnels sont également dans cette tranche d’âge - transition de passage à l’âge adulte, affirmation
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On part toujours de l’habitant au centre pour ensuite faire des propositions d’accompagnement
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Place de l’orthopédagogue, hors scolaire : pas de place à proprement parlé, plutôt le fait de faire partie d’une équipe, une manière de réfléchir, un regard différent
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Mettre l’habitant au centre quand c’est une personne qui n’a pas accès au langage, ce n’est pas évident - il y aura différentes voix autour de lui, différents professionnels ainsi que le réseau famille - vont avoir une vision de l’habitant, et en collaborant, on est sûr que l’habitant est alors au centre
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Placer l’individu au centre (enfant, adulte), et collecter les besoins de celui-ci mais aussi collecter les besoins des autres qui gravitent autour de lui pour ensuite recouper ces besoins ensemble, et arriver à une attente
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Il n’y a pas un seul outil de prédilections, il y a plusieurs outils mis à disposition et c’est en fonction de l’individualité de la personne qu’on va être amené à choisir l’outil le plus adapté
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Educateur >< Orthopédagogue - l’orthopédagogue est fort centré sur le projet individualisé, sur le long terme, alors que les éducateurs sont plus dans l’accompagnement au jour le jour
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Au Pilotis, les accompagnateurs ont tous des formations et diplômes différents mais ils font tous le même travail, ils ont tous la même fonction - pas vraiment de différence au niveau de la tâche, la différence se trouve plus au niveau du regard différent que l’on peut avoir
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Enseignante d’EDM en secondaire, orthopédagogue pour des temps de prise en charge
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A fini la formation d’orthopédagogie il y a 3 ans - s’est rendu compte que les élèves avaient tous des profils très différents, et s’est mise à rechercher des outils pour pouvoir accompagner ces profils - s’est tournée vers l’orthopédagogie
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Ecole à Uccle : école secondaire « Estime », école privée - entre 8 et 10 élèves à phobies scolaires, autistes, troubles d’apprentissage, anorexie - temps plein (professeur de géographie et histoire) + accompagnement personnalisé
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S’occuper du bien-être des enfants, pas vraiment donner « cours »
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Assomption : donne cours dans une école de secondaire + a des temps de prise en charge pour les décrochages scolaires
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Aujourd’hui : a créé la cellule JBS (Jeunes à besoins spécifiques) - travail 10h de cours par jour + cellule qui s’occupe des besoins spécifiques, des intégrations + cellule coaching (Méthode de travail + Estime de soi, bien-être, motivation, stress)
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Analyse du bilan, travail avec les logopèdes ou neuropsychologues, s’assurent que les aménagements soient bien mis en place, du suivi, recherche auprès des instituteurs pour savoir ce qu’ils sont prêts à faire ou non
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Quand on est enseignant, on est face à des enfants qui ont tous des profils très variés (ils peuvent avoir des maladies, des troubles, des difficultés familiales, …)
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Rôle de l’ortho : remettre la communication positive - ne pas faire de l’accompagnement un poids supplémentaire pour l’enseignant - Important de travailler sur la collaboration entre chacun !
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Sensibilisation du projet, de l’existence des cellules auprès des classes et des parents
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Bien définir le rôle de chacun, COMMUNIQUER (exemple : cartes mentales avec les référents pour chacun des enfants, pour faciliter la tâche aux enseignants, etc)
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Enseignement spécialisé pour jeunes autistes, T1 et T3 en professionnel, institutrice primaire à la base, professeur de math et d’éducation sociale
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Dans le milieu de l’autisme (Ecole des 4 vents, 7 classes) : l’orthopédagogie, c’est de la pratique, de l’observation (observer les besoins des jeunes, observer ce qui nous entoure), de l’ouverture (pas aux élèves de s’adapter, c’est le prof qui va s’adapter pour chaque jeune), de la réflexion (se remettre en question, essais-erreurs, travail d’équipe) - on va fixer un outil et on va fixer les personnes responsables de ces outils – on crée les outils avec le jeune, il doit être acteur de ces aménagements - prendre du temps individuel avec chaque jeune pour créer des outils, des contrats, …
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Ecole : adolescents porteurs d’autisme de bon niveau (communication verbal, niveau scolaire varié, enseignement individualisé, classes avec une moyenne de 9 élèves)
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Enseignement individualisé - un élève va faire des fractions, un autre va faire des additions, etc et l’enseignant jongle entre tout ça - parfois donne 9 matières différentes en un cours
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La spécialisation en orthopédagogie amène à apprendre à observer, à rechercher et à mettre en place des outils adaptés aux besoins du public, à travailler en collaboration avec tous les acteurs, à pouvoir se mettre en réflexion, à la bienveillance, à une façon de penser et de travailler de façon différente, à s’adapter, à faire preuve de patience
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S’adapter au jeune, pas à la difficulté, se baser sur les compétences du jeune
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Jamais la négation - toujours aller vers le positif : « Je ne cours pas » - je marche ! - si l’enfant fait un effort, on le récompense, mais si il fait quelque chose de mal, je ne punis pas
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Orthopédagogie : fort centrée sur la malvoyance - il a fallu faire la distanciation entre instit et orthopédagogie - Service d’accompagnement pour malvoyant
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Mission d’aide précoce + d’intégration scolaire
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Accompagnement global, avec les familles et les enfants - accompagner pour le projet de vie de leur enfant, intervention à tous les âges de la vie

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Ce SPRP avait pour but la découverte du jeu dans l'apprentissage.
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Pour cela, le système ESAR a été présenté : voir la rubrique "Ortholudo"
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Nous avons pu expérimenter les différentes formes de jeu par la manipulation
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Pour terminer ce séminaire, nous avons alors pu présenter et expérimenter les jeux créés lors du cours d'Ortholudo

Les prochains SPRP tournant autour de l'Activité d'intégration professionnelle ainsi que le TFE, il me semblait plus pertinent de vous communiquer leurs informations ainsi que leurs vécus au sein de la section AIP et TFE. Quant au dernier SPRP ayant pour thème "Incident critique et communication", il vous sera présenté ici.
Pratique professionnelle de l’orthopédagogie